Depuis Machiavel, « peu importent les moyens si la fin en vaut la peine », les notions de bien et de mal, de juste et d’injuste au nom du « réalisme ». Dès lors, nos actes doivent s’inscrire dans « la réalité », dans la réalité telle qu’elle nous est présentée, comme description partielle du monde réel complexe. « Toute description est, en même temps, une prescription. »
Le préambule de la Constitution des États-Unis débute par « Nous le Peuple des États-Unis en vue de former une union plus parfaite, d’établir la justice… » alors qu’il fut rédigé par les Pères Fondateurs, cinquante-six hommes blancs et fortunés. Ils affirmaient la légitimité de l’esclavage alors qu’un américain sur cinq était un esclave noir. La Déclaration d’indépendance est aujourd’hui affichée dans toutes les salles de classe pourtant la politique étrangère des États-Unis est très « interventionniste », officiellement pour protéger certains pays de « la menace soviétique » ou y « restaurer la démocratie »… en soutenant des dictatures militaires ! Les conseillers au service d’un État démocratique pensent qu’augmenter le pouvoir d’un tel État est une fin morale qui justifie le recours non seulement à la force mais également au mensonge. Ils se prétendent toujours au service de la liberté, de la justice et de l’humanité. Ainsi les bombardements d’Hiroshima et Nagasaki en août 1945 furent justifiés par la nécessité de « mettre fin à la guerre en limitant les pertes » (militaires américaines mais pas civiles japonaises !) alors même que le Japon était prêt à se rendre sans condition. Il s’agissait surtout d’impressionner l’Union soviétique et d’imposer la domination américaine sur le monde de l’après-guerre. C’est pourquoi Howard Zinn préconise de refuser la soumission « aux princes ou aux présidents », d’étudier les fins que sert la politique nationale et d’étudier si les moyens pour y parvenir sont « compatibles avec l’égale justice due à tous les être humains ».
Il s’inscrit en faux contre la conception de la nature humaine de Thomas Hobbes qui prétendait, au XVIIe siècle, qu’il existe « une inclinaison générale, une soif perpétuelle et inextinguible de puissance », justifiant toute forme de gouvernement, y compris autoritaire, pour garantir la paix en y mettant un frein. La biologie comme la psychologie n’apporte aucune preuve de l’existence d’une telle pulsion agressive. Par ailleurs, il s’est commis bien plus de crimes au nom de l’obéissance que de la révolte et selon le psychologue Erik Erikson, nos cultures ont inventés de fausses catégories, telles que la race et la nation, qui nous empêchent de nous penser comme une seule et même espèce et entraînent une hostilité respective qui s’extériorise par la violence. L’animal ne commet de violence que pour se défendre ou se nourrir. Seul l’homme fait la guerre, au nom de concepts abstraits.
Quand le gouvernement des États-Unis se lança dans la Première Guerre mondiale, il ne trouva pas « une armée de jeunes mâles impatients et n’attendant qu’une occasion de satisfaire leur violence « naturelle » contre l’ennemi, d’assouvir leur inclination « naturelle » au meurtre ». Au contraire, il dut voter des lois contre les propos pacifistes et poursuivre 2 000 contrevenants, rendre la conscription obligatoire sous peine d’emprisonnement, organiser une gigantesque campagne de propagande.330 00 hommes furent considérés comme déserteurs. Des témoignages de soldats engagés au Vietnam montrent bien que c’est l’endoctrinement qui les a motivés, plus que « l’instinct de meurtre ». Lors du massacre de My Lai, cas extrême de ce que produit « la culture de l’obéissance », certains soldats refusèrent d’obéir aux ordres, résistèrent avec courage et abnégation à « la pression de l’environnement » mais l’histoire préfère retenir les événements désastreux. « Si l’aptitude de l’homme à la violence est infinie, son aptitude à la bienveillance l’est tout autant. »
Nous sommes tous partiaux, consciemment ou non, pourtant le principal ennemi de l’honnêteté historique n’est pas le mensonge mais l’omission ou la minimisation de faits importants. Ainsi, le massacre de Ludlow (1914) ne figure pas dans les manuels d’histoire. Un soucis tacite d’éluder de tels épisodes de la lutte des classes, empêche de s’interroger et préserve « l’orthodoxie idéologique nationale ». S’il n’y a pas de manière objective d’appréhender le massacre de Ludlow, il y a une décision subjective, consciente et raisonnée, d’effacer de l’histoire officielle cet événement qui démontre que l’ensemble de la classe politique sert les intérêts des riches et se plient aux volontés des entreprises au lieu de protéger la vie des travailleurs pauvres et sans appuis, que le gouvernement fédéral n’a pas garanti les droits constitutionnels du peuple. Howard Zinn propose d’élargir « le marché de l’information historique » pour permettre aux lecteurs de s’interroger sur « nos héros » par exemple, car en minimisant l’importance des mouvements sociaux et populaires, c’est le principe même de la démocratie que l’on sape : on occulte délibérément que les citoyens sont « la locomotive qui tire le train gouvernemental vers plus d’égalité et de justice », pour fabriquer des citoyens passifs et obéissants.
Alors qu’Érasme, au début du XVIe siècle, jugeait toute guerre injustifiable, on préfère faire une distinction « entre guerres justes et guerres injustes ». « Les religions monothéistes approuvent la guerre et la violence dans certaines circonstances. » « La nature bienveillante d’un gouvernement est censée conférer un caractère moral aux guerres qu’il mène. » La « grande guerre contre le fascisme », pas plus que les autres ne fut une guerre juste. Les États-Unis et la Grande-Bretagne étaient surtout préoccupés à maintenir leur domination sur certaines populations et ressources naturelles. S’il y participa personnellement et sincèrement, Howard Zinn démontre combien les motivations avancées étaient fallacieuses : elle ne permit pas de sauver des Juifs, ni de défendre le droit des peuples à leur autodétermination, ni de lutter contre le racisme. Opposant certains faits à ces allégations, il les fait voler en éclats. « Pendant plus d’un siècle, les États-Unis avaient mené une guerre contre les indiens et avaient réussi à les chasser de leurs territoires. Ils avaient provoqué une guerre contre le Mexique à l’issue de laquelle ils s’étaient emparés de presque la moitié du pays ; ils étaient intervenus militairement une vingtaine de fois dans les Caraïbes par simple volonté de puissance et soif de profits ; ils s’étaient saisis d’Hawaï et emparés par la force des Philippines. En outre, ils avaient dépêché 50 000 hommes au Nicaragua en 1926. Ce pays pouvait donc difficilement prétendre se soucier du droit des peuples à l’autodétermination, ou alors de manière très sélective. » Les bombardements aveugles des populations civiles par l’Allemagne, unanimement condamnés au début du conflit, furent pratiqués à bien plus grande échelle par les Américains et les Anglais, en Allemagne et au Japon notamment. Howard Zinn avoue avoir agit « en robot programmé », le 16 avril 1945, lorsqu’il participa au bombardement de Royan au napalm ! En 1945, « le fascisme vaincu, restaient deux superpuissances qui dominaient le monde et cherchaient à faire main basse sur les autres nations et se tailler des sphères d’influence sur une échelle bien supérieure à ce dont avaient pu rêver les États fascistes », soutenant des dictatures un peu partout dans le monde. Au cours de la « guerre froide » qui dura les quarante années suivantes, on compta cent quarante guerres et vingt millions de victimes.
Enfreindre la loi pour satisfaire des intérêts privés ou dans un but exclusivement personnel constitue un délit ordinaire mais violer la loi dans un objectif social constitue un acte de désobéissance civile. On impose cependant à tous les peuples de la terre l’idée que la loi est l’ordre, qu’elle préserve du chaos. Pourtant, lorsqu’elle ne satisfait pas la justice, on peut protester, se révolter, causer du désordre. La Déclaration d’indépendance explique parfaitement que la loi et le gouvernement ne sont que des moyens, que les véritables fins sont « la vie, la liberté et la recherche du bonheur » et que « toutes les fois qu’un gouvernement se met à nuire à cet objectif, le peuple a le droit de le changer ou de l’abolir et d’établir un nouveau gouvernement ».
Le remplacement de l’arbitraire du règne des hommes par le règne impartial de la loi qui semble neutre parce qu’impersonnelle, n’a rien changé à la répartition des richesses et du pouvoir et empêche surtout toute révolte. Désormais, quelques victoires occasionnelles permettent d’apaiser certaines souffrances provoquées par l’injustice du système économique tout en maintenant astucieusement les choses en place.
L’auteur explique comment les idées de Platon font « partie intégrante de l’orthodoxie nationale », comment, après avoir fait de Socrate le « martyre de la liberté de pensée », Platon le consacre comme défenseur du « devoir d’obéissance aux autorités ». Howard Zinn lui oppose Henry David Thoreau qui « préférait être damné plutôt que de payer des impôts pour financer une guerre contre le Mexique ». De même, il conteste « l’acceptation du châtiment ». « Protester en dehors des limites prescrites par la loi, ce n’est pas combattre la démocratie. Cela lui est, au contraire, absolument essentiel. Une sorte de correctif à la lenteur des « canaux habituels », une manière de forcer le barrage de la tradition et des préjugés. C’est troublant. C’est dérangeant. Mais c’est un trouble nécessaire, un dérangement sain. »
Woodrow Wilson, élu en 1916 sur la foi d’un programme pacifiste, entraina le pays dans la guerre, comme Franklin Roosevelt, élu en 1940 après avoir promis de le tenir à l’écart, comme Lyndon Johnson, élu en 1964 avec la promesse de refuser une intervention militaire dans le Sud-Est asiatique. Bien que constitutionnellement ce soit au Congrès de décider la guerre, il se contente bien souvent d’emboîter servilement le pas au président. La Cour suprême « chasse la démocratie du domaine de la politique étrangère ». Entre 1798 et 1945, l’armée américaine est intervenue 127 fois sur décision de la présidence !
La désobéissance civile rejette l’idée d’une obéissance absolue à la loi et exige de déterminer si un acte est juste ou injuste selon un critère moral. Plus d’un demi-million de personnes refusèrent la conscription lorsqu’ils constatèrent que leur pays utilisait napalm et bombes à fragmentation contre des paysans vietnamiens.
Bien qu’elle soit inscrite dans la Déclaration d’indépendance, les responsables du système judiciaire n’apprécie guère que l’opinion publique accepte l’idée de désobéissance civile. Beaucoup de juges veillent à se que les jurys s’en tiennent au stricte cadre étroit et technique de la loi. Howard Zinn rapporte plusieurs procès au cours desquels les juges ont ouvertement bafoué les principes démocratiques en empêchant d’entendre certains témoignages, en contrôlant questions posées et interprétation de la loi. Il rappelle qu’un jury peut toujours décider de prononcer un verdict selon sa conscience plutôt que d’appliquer strictement la loi.
« C’est l’obéissance aux autorités gouvernementales et leur recours au patriotisme et à la guerre qui sont responsables des atrocités qui ont marqué le XXe siècle. La désobéissance civile de citoyens agissant en conscience et la plupart du temps sans violence a pour unique but de mettre fin à la violence guerrière. » L’idéologie dominante considère les atteintes à la propriété comme « des crimes d’une terrible violence parce qu’elles ont été commises dans l’illégalité par des citoyens protestant contre la politique gouvernementale. Ainsi, l’État qui s’autorisait à larguer sept millions de tonnes de bombes sur le Sud-Est asiatique, considérait l’incinération de documents officiels, papiers d’identité militaire et dossiers des conseils de révision, par le mouvement de protestation contre la guerre du Vietnam, comme des actes violents.
Le confort de la « classe moyenne » dans lequel vit la plupart des gens, empêche d’exprimer une sincère indignation face au système de classes d’un pays qui promet pourtant « la liberté et la justice pour tous » et dans lequel certains vivent dans un luxe extrême tandis que d’autres se débattent dans la misère. La Déclaration d’indépendance stipule que « tous les hommes sont créés égaux » et précise qu’ « ils sont dotés par leur Créateur de certains droits inaliénables parmi lesquels la vie, la liberté et la recherche du bonheur ». Il convient donc à la société de garantir cette égalité, cependant l’idéologie dominante martèle que les pauvres ne peuvent s’en prendre qu’à eux-mêmes et ne doivent pas se reposer sur l’État, quand bien même les riches bénéficient pleinement de l’interventionnisme gouvernemental. Howard Zinn revient sur cette longue tradition, depuis l’adoption de la Constitution. Adam Smith, dans La Richesse des nations (1776), expliquait sans détours que les lois et les gouvernements étaient « comme une alliance des riches en vue d’opprimer les pauvres et les préserver à leur profit de cette inégalité dans la répartition des biens qui céderait sans cela rapidement sous les assauts des pauvres ». Puis, dans son Discours sur l’origine des inégalités (1755), Jean-Jacques Rousseau évoque « l’origine de la société et des lois qui donnèrent de nouvelles entraves au faible et de nouvelles forces au riche, détruisirent sans retour la liberté naturelle, fixèrent pour jamais la loi de la propriété et de l’inégalité, d’une adroite usurpation firent un droit irrévocable, et pour le profit de quelques ambitieux assujettirent désormais tout le genre humain au travail, à la servitude et à la misère ».
« Il n’existe en réalité aucun lien logique entre le talent et la rémunération financière » et chacun mérite de bénéficier du minimum vital pour mener une vie décente. Argumenter ne suffira pas à convaincre les entreprises, les économistes, les prévisionnistes, les gestionnaires, à oeuvrer pour une justice économique. Howard Zinn rappelle que les victoires ne se produisent jamais par le biais du système politique, le fonctionnement naturel du marché ou la générosité de l’État, mais par l’action directe des travailleurs aux travers de leurs luttes sociales.
Penser que la seule existence du Premier Amendement garantit la liberté d’expression est une profonde erreur. L’Espionnage Act voté en 1917 a permis de poursuivre 2 000 personnes, dont 900 furent emprisonnées, pour avoir exprimé leur opposition à la guerre. Son application fut étendue en temps de paix, en 1940, par le Smith Act qui criminalisait également toute incitation à l’insubordination ou au refus de servir dans les forces armées. « La possibilité d’exercer notre liberté de parole n’est pas déterminée par la Constitution ou les décisions prises par la Cour suprême mais par l’identité de celui qui a le pouvoir dans les endroits précis où nous désirons exercer nos droits. » Le programme COINTELPRO du FBI organisa des opérations clandestines destinées à « désorganiser » et à « neutraliser » des individus ou des groupes intérieurs entre 1956 et 1971, puis fut dissout par crainte qu’il soit dévoilé à l’opinion publique. Des dossiers avaient été constitués sur un demi-million d’américains. Par ailleurs, les médias appartiennent très majoritairement à un petit nombre d’entreprises qui contrôlent ainsi l’information, la déforment ou la dissimulent. Régulièrement, le gouvernement agit clandestinement, en organisant, avec la CIA, le coup d’État en Iran en 1953 ou au Chili en 1973 par exemple, au mépris de la démocratie.
L’histoire des Noirs aux États-Unis éclaire le système politique américain. La légitimation de l’esclavage permit l’union fédérale et la Constitution défendait les intérêts des esclavagistes. Pour rallier le soutien populaire afin de renverser le pouvoir monarchique, les révolutionnaires américains instituèrent un gouvernement plus démocratique mais représentatif… des intérêts des classes les plus fortunées. « C’est ainsi que la Déclaration d’indépendance, chef d’oeuvre de prose idéaliste, fut suivie de la Constitution, chef d’oeuvre de réalisme ambigu. » Le Fugitive Slave Act fut voté par le Congrès en 1850, ratifié par le Président, approuvé par la Cour suprême, démonstration « honteuse de la faillite morale du gouvernement représentatif ». La seule réponse possible était la désobéissance civile et il fallu près de trente années de mobilisation anti-esclavagiste, quatre années de guerre civile pour que la structure constitutionnelle de l’État démocratique moderne, en janvier 1865, rende l’esclavage inconstitutionnel. En 1857, Frederick Douglass déclarait : « Laissez-moi vous dire ce que je pense de la philosophie réformiste. Toute l’histoire des progrès de la liberté humaine démontre que toutes les concessions qui ont été faites jusqu’ici en son auguste nom ont été arrachées par la lutte. (…) S’il n’y a pas lutte, il n’y a pas progrès. Ceux qui prétendent aimer la liberté mais méprisent l’agitation sont comme ceux qui veulent la récolte sans avoir à labourer la terre. Ils veulent la pluie sans tonnerre ni éclairs. Ils veulent l’océan sans le rugissement des eaux agitées. La lutte peut être morale mais elle peut également être physique. Ou bien elle peut être à la fois morale et physique. Mais il faut que ce soit la lutte. Le pouvoir ne cède rien qu’on ne lui ait arraché. Il ne l’a jamais fait et ne le fera jamais. »
Le Quatorzième Amendement adopté en 1868, qui accordait « à quiconque l’égale protection des lois » resta lettre morte pendant plus d’un siècle. Le Quinzième qui accordait le droit de vote aux Noirs ne fut appliqué qu’en 1965, après dix années de campagne d’action dite des « droits civiques ».
Howard Zinn montre comment l’anticommunisme, non comme critique raisonnée mais comme « peur hystérique qui poussa les autorités américaines à espionner leurs propres citoyens, à envahir d’autres pays », fait partie de l’idéologie américaine : « aussi typiquement américain que l’apple pie ». Puis il se livre à une longue « critique raisonnée » du communisme.
Enfin, il dénonce la course aux armements, « soutenue par une droite fanatique qui voit dans les conflits internationaux la lutte du Bien absolu contre le Mal absolu et accepte le sacrifice de centaines de millions de vies humaines », et notamment la supercherie du pouvoir des armes de destruction massive, « extrêmement surestimé ». « Car faire la guerre, ce n’est jamais détruire les tyrans mais tuer leurs sujets, leurs pions, leurs soldats, leurs populations opprimées. » « La guerre est un phénomène de classe. » Considérant que le recours aux droits politiques, aux libertés civiles et au processus électoral, ont leur limite, il prône l’action directe non violente (boycotts et manifestations, occupations de locaux et sit-in, arrêts de travail et grèves générales, obstructions et sabotages, refus de respecter les couvre-feux ou la censure, refus de payer les amendes, insoumission et désobéissance civile en tout genre), car les moyens d’opérer les changements sociaux doivent, moralement, correspondre aux fins recherchées. Il accepte de passer pour un utopiste ou un idéaliste, tout comme ceux qui exigeaient l’abolition de l’esclavage, car à certains moments de l’histoire, les idées utopistes deviennent réalistes.
Chaque démonstration, chaque chapitre, est illustré de quantité d’exemples, faits historiques édifiants qu’il nous a été impossible de rapporter ici. Ces informations comme les réflexions qui les articulent, méritent le détour et interrogent au-delà de l’histoire des États-Unis.
« NOUS, LE PEUPLE DES ÉTATS-UNIS… »
Essais sur la liberté d’expression et l’anticommunisme, le gouvernement représentatif et la justice économique, les guerres justes, la violence et la nature humaine
Howard ZINN
Traduit de l’anglais par Frédéric Cotton
478 pages – 22 euros
Éditions Agone – Collection « Contre-feux » – Marseille – Octobre 2004
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