En août 1996, les trois auteurs de ce manifeste le présentent au public au « marché aux Esclaves » de Prater, à Berlin-Est, proclamant à voix haute ce que beaucoup pensent mais taisent : « Nous savons tous que le chômage ne sera jamais supprimé. La boîte va mal ? On licencie. La boîte va bien ? On investit dans l’automatisation, et on licencie. Jadis il fallait des travailleurs parce qu’il y avait du travail, aujourd’hui, il faut du travail parce qu’il y a des travailleurs, et nul ne sait qu’en faire, parce que les machines travaillent plus vite, mieux et pour moins cher. »
Pour quoi faire ?
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29 août 2019
27 août 2019
NOUS, FILS D’EICHMANN
En 1964, quelques années après le procès du criminel nazi Adolf Eichmann, Günther Anders écrivait une lettre au fils de celui-ci le conjurant de mesurer le choix auquel il se trouve confronter, comme nous le sommes tous, face à la répétition des catastrophes : celui de la continuité ou de la rupture.
24 août 2019
HABITER CONTRE LA MÉTROPOLE
La « tradition des opprimés » organise des zones de conflit et de lutte pour « habiter en commun » et ériger de façon offensive une « constellation de mondes autonomes » dans lesquels s’affirme « une indisponibilité ferme face à tous gouvernements des hommes et des choses, face au planning comme projection et rentabilisation totales de la réalité ». Ce pamphlet, signé Conseil nocturne, dénonce « la métropole » comme « camp de concentration planétaire » et propose la construction de communes contre la gestion capitaliste mondiale : « La problématique à laquelle nous faisons face n’est autre que celle de la mise en infrastructure de tous les espaces et les temps dans le mode pour la constitution d’un méga-dispositif métropolitain qui annulerait, enfin, toute perturbation, toute déviation, toute négativité pouvant interrompre l’avancée in finitum de l’économie. »