La situation est grave… et désespérée. Tristan, Apolonio et leurs camarades se sont réfugiés dans la montagne. Traqués, ils survivent grâce à un réseau d’entraide et changent de planques régulièrement, sans être jamais à l’abri d’une trahison, d’une dénonciation. Avant le printemps, ils devront avoir trouvé un chemin pour l’exil.
Pour quoi faire ?
30 août 2024
29 août 2024
LA BELLE DE MAI
Marseille. 1887. Les employées de la Manufacture des tabacs de la rue bleue, immigrées italiennes pour la plupart, déclenchent une grève sur le tas… « comme des hommes ».
27 août 2024
DE GRANDES DENTS
Enseignante de lettres en collège, Lucile Novat propose une nouvelle interprétation du conte du Petit Chaperon rouge. Et si, au lieu de mettre en garde contre les prédateurs qui rodent l’extérieur, il prévenait des dangers domestiques ? « Qu’on risque moins quand on part à travers bois que lorsqu’on glisse dans le lit d’un membre de sa famille ? » Explication de texte… « à pas de loup ».
22 août 2024
LA LOUVE
« Elle se sentait plus en sécurité à l'écart. Loin dans les bois. Là où aucun homme, pas même de sa famille – surtout pas de sa famille – ne pourrait poser la main sur elle sans son accord. » Une jeune fille mutique, vêtue d’une peau de loup qui lui vaut son surnom, vit seule, comme bien d’autres individus en rupture de ban, dans un abri « dissimulé dans un renfoncement du terrain protégé des vents et de la vue par la muraille naturelle ». Pourtant le refuge des « Exilés », la forêt, est menacé : les arbres adultes sont méthodiquement abattus, coupés ras, sur des dizaines d’arpents. « Les légendes des villages qui disaient le massif habité et sauvage ne suffiraient plus à le protéger. »
19 août 2024
LE GRAND TROUPEAU
Fort de ses souvenirs (traumatisants) de la Première Guerre mondial, Jean Giono raconte la (sur)vie de soldats partis au front et celle de leurs familles restées au village.
16 août 2024
PEAU NOIRE, MASQUES BLANCS
Considérant que le Noir n’est pas un homme, mais un homme noir, Frantz Fanon (1925-1961) entend « libérer l’homme de couleur de lui-même », déterminer les motivations du narcissisme du Blanc, « enfermé dans sa blancheur », qui s’estime supérieur aux Noirs, et celui du Noir, « enfermé dans sa noirceur », qui s’obstine à démontrer aux Blancs la richesse de sa pensée. Constatant qu’il n’y a qu’un destin pour le Noir et qu’il est blanc, il estime qu’une véritable désaliénation implique « une prise de conscience abrupte des réalités économiques et sociales » car « s’il y a complexe d'infériorité, c'est à la suite un double processus : économique d'abord ; par intériorisation ou, mieux, épidermisation de cette infériorité, ensuite. »
13 août 2024
ALORS NOUS IRONS TROUVER LA BEAUTÉ AILLEURS
Avec cette « déambulation littéraire, politique et géographique [qui] navigue entre l’essai, le récit de voyage et le journal », Corinne Morel Darleux entend « résoudre la dissonance récurrente entre le bonheur [qu’elle] éprouve à être vivante et le sentiment d’accablement qui [la] saisit quand [elle] regarde le monde ».
11 août 2024
LES BANDITS
L’historien britannique E.J. Hobsbawm explore la figure légendaire du « bandit social » que l’on retrouve partout dans le monde, avec une grande uniformité, comme reflet de situations semblables plus que conséquence d’une diffusion culturelle, et son apparition comme visage masqué de communautés paysannes réagissant à leur mode de vie.
9 août 2024
LE COLIBRI, LE TATOU, LE CHIEN ET LE SANGLIER
Qui ne connait pas le conte du Colibri ? Outre sa version courte, popularisée par Pierre Rabhi, médiatisée à l’extrême et maintes fois reprise, d’autres circulent. Alors pourquoi en rajouter une ?
7 août 2024
LA DISTINCTION
Un jeune professeur de S.E.S. entreprend d’aborder la pensée de Pierre Bourdieu, sous l’angle de « la culture et [d]es styles de vie » avec ses élèves.