Bernard Charbonneau (1910-1996) propose une autocritique aux acteurs du mouvement écologique « pour les aider à remporter leur vraie victoire », cherchant à mettre en lumières des évidences plutôt qu’à accumuler toujours plus d’informations : « Un feu vert s'est allumé : la révolte écologique. Il dépend maintenant de nous qu'il soit un simple signe social laissant la crue des choses poursuivre son cours, ou bien un feu de vie : le germe tendre et ardent d'un autre printemps sur terre. »
Alors que bien des albums abordent aujourd’hui l’écologie de manière dépolitisée, se limitant à des injonctions individuelles, culpabilisatrices autant qu’illusoires, sans, le plus souvent, rechercher les causes réelles de la crise écologique en cours, en 1976, un album pointait un doigt accusateur, avec une virulence inouïe, vers le coupable principal.