L’un des grands atouts de ce mensuel est son constant soucis de redonner du contexte à l’actualité : l’ANC en Afrique du Sud avant les prochaines élections, l’Égypte depuis le « printemps arabe », l’Arabie Saoudite et sa prédominance en perte de vitesse au Moyen-Orient.
Pour quoi faire ?
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23 mars 2018
LES ANNÉES 30 REVIENNENT ET LA GAUCHE EST DANS LE BROUILLARD
Observant la part né-conservatrice de l’air du temps, ses affinités périlleuses avec les années 30 qui donnent corps à un « post-fascisme », Philippe Corcuff propose d’analyser ce climat idéologique et politique nauséabond, de tenter de réagir au mieux à « l’extension du domaine de la haine », à ses pièges qui sont en train de se refermer sur nous.
20 mars 2018
POUR UN MUNICIPALISME LIBERTAIRE
Peu lu et peu connu en France, Murray Bookchin met au centre de ses écrits la démocratie participative qui alimente justement beaucoup de débats et réflexions notamment lors des différents « mouvements des places », et se trouve mise en pratique de façon radicale par les zapatistes et les kurdes du Rojava par exemple.
19 mars 2018
LE VERFÜGBAR AUX ENFERS - Une opérette à Ravensbrück
17 mars 2018
AVENIR RADIEUX - Une Fission française
11 mars 2018
RÉSISTER, C’EST CRÉER
NANTES RÉVOLTÉE – Numéro 2
8 mars 2018
CONSÉQUENCES DÉSASTREUSES ET INÉVITABLES DE L’IMPÔT
Pierre-Joseph Proudhon démontre par la force de son implacable logique, l’iniquité de l’impôt dans la mesure où il frappe plus le pauvre que le riche. Il propose d’abolir d’urgence « l’impôt sur la consommation, qui exténue le peuple et qui l’affame ». « Ce n’est pas la répartition de l’impôt qui est mauvaise, c’est la répartition des biens. » L’État ne peut taxer plus durement le capital sans mettre en péril l’industrie. Toute « divagation sur l’impôt sont donc des chicanes de procureur. » Le pouvoir est tout simplement dans l’incapacité absolue « à procurer le bien-être du peuple ». « Les harangues du pouvoir et les diatribes des hommes de partis, sont autant de mystifications. »
7 mars 2018
6 mars 2018
LA REVUE DESSINÉE#19
CHASSEURS DE DENTS
4 mars 2018
QUILOMBOS - Communautés d’esclaves insoumis au Brésil
L’arrivée sur le continent américain de millions d’hommes et de femmes capturés en Afrique ne s’est pas faite sans résistance. À l’injustice de leur brutale condition beaucoup répondaient par l’assassinat ou l’insurrection puis l’évasion. Les marrons, nom donné aux esclaves en fuite, se sont souvent regroupés pour former des cumbes, au Vénézuela, des palanques, en Colombie, des mocambos ou quilombos, au Brésil.
3 mars 2018
LA GUERRE DES OMBRES : Les Racines de l’insurrection zapatistes au Chiapas
Alors que l’État du Chiapas produit le cinquième de l’électricité nationale et le tiers de son café, il est un des plus délaissés, des plus pauvres du Mexique. À la surprise générale, le 1er janvier 1994, des centaines d’indiens mayas attaquent les six villes principales, se réclamant de l’Armée Zapatiste de Libération Nationale (EZLN). Son porte-parole, le sous-commandant Marcos, va contribuer à assoir rapidement leur popularité grâce à ses nombreux communiqués mêlant humour, poésie et revendications. Dès le 12 janvier, le président Salina décrète un cessez-le-feu et propose de négocier. Alma Guillermoprieto cherche à comprendre les origines de cette révolution.
2 mars 2018
LA GRÈVE DES ÉLECTEURS
« Une chose m’étonne prodigieusement – j’oserai dire quelle me stupéfie – c’est qu’à l’heure scientifique où j’écris, après les innombrables expériences, après les scandales journaliers, il puisse exister encore dans notre chère France (comme ils disent à la Commission du budget) un électeur, un seul électeur, cet animal irrationnel, inorganique, hallucinant, qui consente à se déranger de ses affaires, de ses rêves ou de ses plaisirs, pour voter en faveur de quelqu’un ou de quelque chose… » Ces propos introductifs ne sont pas reproduits d’une récente publication libertaire comme on pourrait le penser, mais des pages du Figaro du 18 novembre 1888.
ON THE BRINKS
Âgé de 14 ans, Sam Millar quitte définitivement l’enfance le 30 janvier 1972, à la manifestations de Derry où il a suivi son frère aîné, lorsque les parachutistes anglais tirent sur la foule pacifique revendiquant ses droits civiques, causant 13 morts. Ce sera son « baptême du feu dans le monde réel d’un nationaliste en Irlande du Nord ». Quelques mois plus tard, son ami Jim Kerr est froidement abattu par un commando protestant. L’année suivante, il est lui-même arrêté une nouvelle fois, condamné cette fois à trois ans de prison pour activités politiques, et se retrouve à Long Kesh.