Une vague de crimes « individuels », sauvages, brusques, motivés par un caractère de classe, un refus de la domination que la presse tout d’abord tenta d’occulter, sévit puis s’étend et propage au-delà des griefs personnels : députés, ministres, journaliste du courrier du coeur, directeurs d’hôpitaux psychiatriques sont assassinés par des inconnus, au même cri de : « Ça suffit la connerie. »
Si la méthode est sans doute excessive (mais n’est-ce pas le rôle de la fiction et de l’imagination que de permettre ce que condamne la réalité ?) on ne pourra qu’adhérer au mot d’ordre. Nouvelle fort drôle qu’on aurait presque souhaitée plus longue.
DÉSORDRE
Leslie Kaplan
66 pages – 7 euros
Éditions POL – Paris – Mai 2019
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