Le quotidien d’un intérimaire, à trier des crevettes ou pousser des carcasses. Tranches de vie d’usine rapportées avec acuité et force détermination, comme pour demeurer vivant au milieu des machines, ne pas en devenir une. Joseph Ponthus dédie ces pages
« aux prolétaires de tous les pays
aux illettrés et aux sans dents
avec lesquels j’ai tant
appris ris souffert et travaillé
à Charles Trenet
sans les chansons duquel
je n’aurai pas tenu ».