Ta-Nehisi Coates, né en 1975, écrit à son fils de 15
ans, révolté par les meurtres impunis de noirs par des policiers. Il lui décrit
sa propre prise de conscience, enfant, que son corps pouvait à tout instant
être purement et simplement détruit parce que noir.
Les économistes en prennent ici pour leur grade,
accusés de professer mensonges et âneries en parfaite connaissance de cause. Les
plus nobélisés d’entre eux sont passés à la moulinette de l’analyse caustique ; les travers de leurs fumeuses théories démontrés en trois coups de cuillère à
pot. Bernard Maris nous les présente comme de piètres logiciens, producteurs de
petits théorèmes ne reposant que sur une rhétorique habile mais chimérique.
En parallèle à
une œuvre foisonnante et essentiellement consacrée à une littérature de
terroir, nous apprend la préface, Ernest Pérochon a écrit cet étonnant roman d’anticipation.
Benjamin Péret, réfugié à Mexico, redéfinit la
dimension révolutionnaire de la poésie, en lutte contre toutes les oppressions
et pour la libération totale de l’homme de tous les préceptes religieux,
philosophiques ou sociaux.
« La jeunesse est pourrie jusqu’au fond du
cœur. Les jeunes gens sont malfaisants et paresseux. Ils ne seront jamais comme
les jeunes d’autrefois. » peut-on lire sur une poterie babylonienne vieille
de 5000 ans. Le débat n’est donc pas nouveau.
Considérant que 22 millions de noirs subissent aux
Etats-Unis une oppression politique, une exploitation économique et une
dégradation sociale imposées par l’homme blanc, Malcom X., dans ce discours
prononcé à Cleveland (Ohio) le 3 avril 1964, appelle à ne plus voter pour les
démocrates qui jamais n’ont tenu leurs promesses de leur accorder le droit de
vote dans les États du Sud ségrégationnistes.