Le « Discours du très excellent homme Raphaël
Hythloday sur la meilleure constitution d’une république par l’illustre Thomas
More vicomte et citoyen de Londres noble ville d’Angleterre » (tel est son
exact intitulé) est à l’origine du terme et du concept d’utopie.
Trois discours mis en perspective pour appréhender
le long parcours de la prise en considération de l’esclavage dans l’histoire de
la République Française.
L’ouvrage est très certainement plus connu qu’il
n’est lu, nous n’en dirons pourtant que peu.
Si comme beaucoup de ses confrères du dessin de presse,
Honoré s’applique à tout dire en une image, les siennes sont « à
part » et immédiatement reconnaissables. Son utilisation particulière du
noir, inspirée de la gravure et sa signature systématiquement enfermée dans un
cartouche rectangulaire sont ses deux « marques de fabrique » qui,
souvent, l’ont fait comparer à Vallotton.
Bernard Maris paye sa dette à Marx. Il le relit, le
digère et livre un outil de réflexion.
Les raisons de se révolter sont nombreuses et
évidentes. Il ne s’agit plus de critiquer l’ordre existant mais de l’attaquer.
Éric Hazan et Kamo propose une ébauche de plan pour rendre irréversible
l’effondrement du pouvoir, pour éviter le cycle des révolutions ratées et élaborer
un début de commencement.
Peut-on encore parler aux policiers ? Romain
Dunand, militant CNT, poursuivi pour avoir écrit « Voilà donc Vichy qui revient : Pétain a donc oublié ses chiens ! »
dans un courriel adressé à Claude Guéant, alors directeur de cabinet du
ministre de l’Intérieur Nicolas Sarkozy et Jean-Jacques Reboux, auteur de
polars, arrêté et poursuivi après un contrôle routier tumultueux, posent la
question au garde des sceaux et lui demandent de dépénaliser le délit d’outrage
pour ramener un peu de paix civile et sociale.
Cette nouvelle est une curiosité, une petite perle
dans l’œuvre prolifique et protéiforme de Jack London. On y découvre une Chine
délivrée du joug japonais, qui s’est développée en toute discrétion, dont la
population atteint le milliard d’habitants en 1976 et commence à déborder de
ses frontières.
Si la responsabilité des intellectuelles est de dire
la vérité, il semble que l’énergie déployée varie selon les sujets. Noam
Chomsky compare le traitement des atrocités commises par les Khmers rouges avec
celui de celles commises au Timor-Oriental par l’armée indonésienne pour mettre
en évidence un processus idéologique au service des seuls intérêts économiques
des pays riches, États-Unis en tête.
Comprenant que l’avènement du Directoire, en octobre 1795,
conduira à la fin de l’expérience démocratique et achèvera la trahison de la Révolution, Gracchus Babeuf réaffirme là ses principes et donne le signal de la
révolte contre la tyrannie.
L’actuel ordre cannibale du monde est tenu pour
immuable. Jean Ziegler, rapporteur spécial des Nations Unies pour le droit à
l’alimentation va s’employer à démonter cette idée reçue, stimuler le goût de
la résistance démocratique et montrer, exemples à l’appui, comment la dette et
la faim sont utilisées comme armes de destruction massive par les grandes
sociétés transnationales pour soumettre les peuples au nom de la maximisation
des profits.